Ce cimetière se trouve à 300 mètres du Centre Ville, sur une petite colline, dont le lieu a pour nom historique « Mas de la Roche ». Il était couvert de vignobles jusqu’au XIXe siècle.

En juillet 1819, Catherine de Chaponnay, Marquise de Quinsonas, fille du dernier seigneur de Vénissieux, accepte de donner à la commune ce vignoble pour y établir un cimetière.

C’est au début des années 1820 que les premières inhumations vont avoir lieu. Le cimetière va s’agrandir en 1846, 1862 et 1900.

Aujourd’hui,  il possède une diversité de monuments, correspondant à un important échantillon de l’art funéraire, allant du milieu du XIXe siècle à nos jours. Ce cimetière possède des monuments uniques en leur genre par leur style, ou matériau.…

En octobre 1997, la rue de l’ancien cimetière est devenue rue Catherine de Chaponay.

Parmi les patronymes que l’on découvre ici et là, gravés sur les stèles, de très anciennes familles, pour la plupart des agriculteurs, présentes sur le territoire de la commune durant plusieurs siècles : Baladon, Barioz, Carle, Chosson, Clermont, Comte, Cournioud, Garapon, Labonne, Manillier, Melin, Milliat, Payet, Richerand, Rochon, Sambet, Sandier, Subletn Thibaudon, Vachon, Varichon, Vernay… 

Dès le milieu du XIXe siècle,  des familles de diverses nationalités s’installent à Vénissieux. Des patronymes italiens, espagnols et polonais en témoignent.

Durant des siècles, nombre de nobles et riches donateurs demandèrent à être inhumés à l’intérieur des églises, cela leur donnait la certitude d’accéder au Paradis. En 1776, un décret du Roi Louis XVI va mettre fin à ce privilège. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, certaines familles croyantes et aisées choisiront alors comme monument funéraire, la chapelle.

Lyon fut au XIXe siècle, la capitale mondiale des roses. Des dizaines d’obtenteurs ont créé et cultivé des roses jalousement conservées aujourd’hui encore dans les nombreux jardins publics et privés du monde entier. Chassés par l’urbanisation, plusieurs rosiéristes s’installèrent à la fin du XIXe siècle à Vénissieux, dans les quartiers de Parilly et du Moulin-à-Vent. Plusieurs de ces obtenteurs reposent dans ce cimetière.

Sous l’impulsion des habitants, la ville de Vénissieux a entrepris un important travail de réhabilitation des allées, installations de points d’eau, réfection des murs d’enceinte, création de casiers individuels pour y déposer les ossements des personnes exhumées. Les services espaces-verts ont créé trois mini-roseraies en hommage aux rosiéristes inhumés dans ce cimetière. D’années en années, ces carrés apportent quiétude et  embellissement propices au recueillement et à la méditation.

Profitez-bien de votre visite…

Visites à thème :

A l’entrée du cimetière, tournez à droite. Au bout de l’allée, sur votre gauche, se trouve la tombe de la famille Bavosat.