Famille BOISNARD VERGNAIS

Un fondateur de la verrerie ouvrière de Vénissieux dont les deux fils aînés, sous-lieutenants, décorés de la Légion d’Honneur et de la Croix de guerre, décèdent lors de la Première guerre mondiale…

Histoire de la famille BOISNARD VERGNAIS

Louis Victor Boisnard, après avoir été licencié de la verrerie de Lyon suite à un mouvement de grève, fonde avec quelques camarades la verrerie ouvrière de Saint-Etienne. Très vite, cette verrerie rencontre un énorme succès et doit déménager seulement deux ans après sa création. Elle s’installe à Vénissieux, au plus près de ses clients.

Louis Marius Boisnard nait à Saint-Etienne. Il réussit son Brevet Élémentaire alors que seuls 2% environ des enfants atteignent ce niveau. De ce fait, il n’est appelé qu’en avril 1915 et monte rapidement en grade puisqu’on le trouve sous-lieutenant dès décembre de la même année. Il est décoré de la Légion d’Honneur, à titre posthume, durant la bataille du Chemin des Dames: Jeune officier faisant l’admiration de tous par son courage souriant, son intelligence et sa bonté. Dans la nuit du 3 au 4 juin, a entraîné par son ardeur et quoique adjoint du chef de bataillon s’est joint spontanément à un groupe de contrattaque et au cours de la progression, est tombé glorieusement.

Edmond Victor Boisnard, son frère aîné est né à Lyon. Militaire lors de l’Ordre de l’ordre de mobilisation générale, il est cité à l’ordre du Régiment dès le 4 novembre 1914 après avoir été blessé grièvement de plusieurs éclats d’obus et avoir quitté la tranchée en chantant la Marseillaise. En octobre 1916, il est promu Chevalier de la Légion d’Honneur et reçoit la Croix de guerre avec palme: Officier de liaison entre son régiment et la brigade, a donné le 22 septembre 1916 un bel exemple de courage et d’endurance. Grièvement blessé, a exécuté une reconnaissance sous le feu violent de l’artillerie et des mitrailleuses ennemies, n’en a pas moins poursuivi l’accomplissement de sa mission, a ensuite parcouru à pied 3 km malgré son affaiblissement et sa douleur pour apporter au général de brigade les renseignements recueillis et n’est allé se faire panser qu’après en avoir reçu l’ordre formel. Il meurt le 31 juillet 1917 en Belgique, frappé par des éclats d’obus, moins de deux mois après son frère cadet.

Les deux corps ont été rapatriés à Vénissieux le 30 mai 1922.

Sépulture

ICI REPOSENT

Louis et Edmond BOISNARD, Morts pour la France 1897-1917 / 1891-1917

Georges BOISNARD décédé accidentellement 1904-1931

Eugène MEIGNOZ 1892-1971

Lucie BOISNARD Vve MEIGNOZ 1889-1977

Raymonde MEIGNOZ 1928-2014

Louis BOISNARD 1860-1921

Henri CHEVROL 1881-1931

Virginie VERGNAIS Vve V.BOISNARD 1868-1949

Irma BOISNARD Epse LELEU 1894-1965

Symboles funéraires présents sur la tombe

Généalogie de la famille

Photothèque

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